Wasis Diop en concert à Dakar
Quelle chance que d'avoir pu partager le quotidien de Wasis Diop et de ses musiciens lors de deux concerts à Dakar. Les levers de soleil sur l'île de Ngor, les langoustes, les brochettes de lotte, la sérénité et la gentillesse des sénégalais, le soleil, le bruit des vagues...
Voici quelques images qui se passent de longs discours...
Départ de lïle de Ngor où tout le monde est installé chez Allassane.
Wasis Diop
Qu’il soit « samplé » par Dr Dre & Trackmaster, choisi pour la B.O. de « L’affaire Thomas Crown » (au même titre que Nina Simone et Sting !) et pour des films français d’André Téchiné notamment, ou qu’il ait sillonné le monde depuis dix ans, Wasis Diop continue sa route avec une intégrité et un talent musical qui font de lui un des artistes incontournables de la « World Music ».
Né à Dakar, Wasis Diop rencontre en 1974 Umbañ Ukset avec qui il crée le groupe « West African Cosmos » dont la musique combinera Occident et Afrique en un style « Afro-Jazz » et cela bien avant que l’appellation « World Music » existe. Travaillant seul depuis 1979, il rencontre sur son chemin Yasuaki Shimizu, un musicien japonais d’avant-garde qui deviendra son collaborateur. Il s’enrichit en Jamaïque des savoirs de Lee Scratch Perry avec qui il enregistre jusqu’à son retour en France en 1980. Il travaille par la suite avec le producteur Robin Millar qu’il rencontre au mythique studio d’Hérouville ou encore Martin Meissonnier suite à sa collaboration avec Amina Annabi (qui gagne le prix d’Eurovision en 1991).
Accordéon Pablo Mustapha aka Alejandro Barcelona
Son premier album solo sort en 1993 ; il s’agit d’ailleurs de la bande originale du film « Hyènes » réalisé par son frère Djibril Diop Mambéty. Son succès mondial est confirmé en 1995 par son deuxième album « No Sant » et le single « African Dream ». Considéré comme l’un des principaux artistes internationaux d’Afrique, Wasis Diop sort « Toxu », son troisième album, en 1998. Depuis, il a notamment composé « l’Opéra du Sahel » qui donna l’opportunité aux artistes de la région de s’exprimer. Son dernier album « Judu Bék » est sorti en 2008. Une grande partie de sa carrière se déroule aujourd’hui sur grand écran ; il signe en 2013 la musique du film « Grigris » du réalisateur tchadien primé à Cannes en 2010, Mahamat Saleh Haroun. Le concert sera précédé de la projection du documentaire de Wasis Diop « Galerie Nationale »
Batterie & percussions François « le baron » Causse
Basse Anthony La Rosa
Claviers Sebastien « Boom » Peronnet
Guitare Jeremy « Dramé » Darme
Dans le cadre de la journée internationale de la Francophonie